5 sept. 2024

Un écosystème canadien de gestion de patrimoine sain a besoin de choix, de confiance et de technologie

Le secteur canadien de la gestion de patrimoine doit trouver un équilibre entre les expériences technologiques et les relations humaines

Dans son livre Brève histoire du progrès, Ronald Wright décrit les « pièges du progrès » comme la tendance de l’innovation humaine non contrôlée à créer des problèmes imprévus. Le secteur canadien de la gestion de patrimoine fait face à des défis qui font écho à cette description, alors que l’adoption rapide de la technologie a donné la fausse impression que les investisseurs doivent choisir entre la planification financière autonome et la collaboration avec un conseiller financier.

Ces difficultés sont exacerbées par des conditions de marché et socioéconomiques caractérisées par la volatilité, l’incertitude, la complexité et l’ambiguïté, et qui ne devraient pas changer dans un avenir prévisible.

Selon le sondage d’Aviso portant sur l’expérience des membres réalisé en 2024, 53 % des répondants ont dit avoir un plan financier écrit. On peut donc penser que 47 % des répondants composent par eux-mêmes avec un marché volatil, incertain, complexe et ambigu, à un moment où l’accès à une planification et des conseils financiers personnalisés et globaux est essentiel.

La pensée binaire ne résoudra pas les défis auxquels fait face le secteur canadien de la gestion de patrimoine. Le moment est venu de répondre pleinement aux demandes en évolution des investisseurs au moyen d’une proposition de valeur renouvelée, au cœur de laquelle les relations humaines et les expériences technologiques sont traitées comme des éléments égaux et complémentaires d’un écosystème de gestion du patrimoine robuste.

L’humain dans la boucle

Il existe un parallèle intéressant entre l’avenir des conseils financiers et l’explosion de l’IA générative en 2022, lorsque l’enthousiasme à l’égard des applications et des avantages de cette technologie a été contrebalancé par des préoccupations légitimes concernant la dégradation potentielle de l’empathie, de l’ingéniosité et de l’expérience humaines.

La relation binaire entre les gens et la technologie a fait place à une conversation plus nuancée axée sur l’importance de l’humain dans la boucle, un terme qui fait référence à la nécessité d’une surveillance humaine dans le développement et l’utilisation de la technologie, afin que l’IA générative soit éthique, juste et transparente.

Le secteur canadien de la gestion de patrimoine pourrait profiter de discussions aussi nuancées. La technologie devrait être adoptée en raison de sa capacité à démocratiser l’accès à la planification et aux conseils financiers, et les conseillers devraient être appréciés pour le rôle essentiel qu’ils jouent en aidant les investisseurs à prendre des décisions de vie très personnelles.

Équilibre entre choix, confiance et technologie

Le plan financier d’une personne représente ce qui compte le plus pour elle et ses proches : des études postsecondaires pour ses enfants, l’autonomie et la dignité à la retraite pour elle-même ou ses aînés, la capacité d’acheter un logement ou la tranquillité d’esprit que procure un fonds d’urgence.

Les investisseurs ont raison d’exiger de meilleures expériences et un accès à des renseignements précieux lorsqu’ils interagissent avec la technologie. Toutefois, la plupart d’entre eux accorderaient une plus grande importance à une planification et des conseils financiers qui reposent sur une compréhension de leurs valeurs et de leurs objectifs. C’est là qu’une relation avec un conseiller financier de confiance, soit l’humain dans la boucle, devient essentielle à un écosystème de gestion de patrimoine solide.

Prenons l’exemple d’un investisseur qui n’a pas eu l’occasion d’aller à l’université et qui est déterminé à financer les études postsecondaires de ses enfants. Le conseiller élaborera un plan axé sur les données et fondé sur la relation humaine au moyen d’une approche qui offre choix, confiance et technologie. Le conseiller connaît le nom des enfants de son client, leurs aspirations professionnelles et les raisons pour lesquelles les études postsecondaires pourraient créer des occasions et un patrimoine générationnel pour la famille.

L’innovation est cruciale pour créer un écosystème canadien de gestion de patrimoine plus fort, plus accessible et plus évolutif, mais le secteur sera irrémédiablement endommagé si l’équilibre entre le choix, la confiance et la technologie n’est pas maintenu. Il est essentiel d’adopter cette approche pour atteindre notre objectif commun de renforcer le pouvoir des personnes, des familles et des collectivités pour les générations à venir. 

À propos de Bill Packham
Bill Packham est le chef de la direction fondateur d’Aviso. Sous sa direction, depuis son lancement en 2018, Aviso s’est rapidement imposée comme un fournisseur de services de gestion de patrimoine de premier plan dans le secteur financier canadien. Aviso propulse des centaines d’entreprises qui renforcent le pouvoir des investisseurs grâce à son écosystème de gestion de patrimoine à la fine pointe de la technologie et axé sur les clients. M. Packham a à cœur de protéger l’intégrité du secteur de la gestion de patrimoine et de veiller à ce qu’il réponde aux besoins des investisseurs canadiens.

À propos d’Aviso
Patrimoine Aviso inc. (« Aviso ») est une filiale en propriété exclusive de Patrimoine Aviso S.E.C., détenue à 50 % par Desjardins Holding financier inc. et à 50 % par une société en commandite qui appartient aux cinq centrales de caisses de crédit provinciales et au Groupe CUMIS limitée. Les entités suivantes sont des filiales d’Aviso : Financière Aviso inc. (y compris les divisions Patrimoine Aviso, Qtrade Investissement direct, Portefeuilles accompagnés Qtrade et Partenaires des correspondants Aviso), Assurances Aviso inc., Services d’assurance Credential inc. et Placements NordOuest & Éthiques S.E.C.

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